"Excusez moi je n'avez pas vue" [ PV Feuille d'automne ]

"Excusez moi je n'avez pas vue"
Cette nuit, une haute forêt de sapins, sombre et oppressante, disputait son lit au fleuve gelé. Dépouillés de leur linceul de neige par une récente tempête, les arbres se pressaient les uns contre les autres, noirs et menaçants dans la lumière blafarde du crépuscule. Le silence était total. Le paysage morne, infiniment désolé, qui s'étendait jusqu'à l'horizon était au delà de la tristesse humaine. Mais du fond de son effrayante solitude montait un grand rire silencieux, plus terrifiant que le désespoir, le rire tragique du Sphinx, le rictus glacial de l'hiver, la joie mauvaise, féroce d'une puissance sans limites. Là, l'éternité, dans son immense et insaisissable sagesse, se moquait de la vie de ses vains efforts. Là s'étendait la nature, la nature sauvage, gelé jusqu'aux entrailles, à cause de l'hiver glacial .

Cette nuit là je me suis endormi dans une grotte , j'avais vraiment trop froid . Pas étonnant vu le temps . Avec ce temps , j'avais envi de dormir , dormir et re dormir . Ce qui me réveilla ce matin se fût les quelques rayons de soleil qui rentraient dans la grotte . Je m'étira et pointa le bout de mon nez dehors . Serte un grand soleil était là , mais il faisait encore frais , la fraîcheur du matin , j'espérais que sa ne durerais pas toute la journée . Vers la fin de matinée , le soleil avait réchauffer les alentours . Je décida de profiter de l'occasion pour me balader , faire de nouvelle rencontre et découvrir de nouveaux lieux . Je galopa dans un premier temps . Quelques heures passa , la faim m'envahit . Non loin de là je sentais qu'il y avait de la bonne herbe fraîche . Je la chercha et ne tarda pas à la trouver . J’atterris dans une grande plaine . Je brouta quelques brins d'herbes . Des bruits de sabots se rapprocher de moi paisiblement . J'étais tellement content de broutait une si bonne herbe fraîche et juteuse que je n'avais même pas remarquer qu'une jument s'approcher doucement de moi .

Petite définition :
Oppressante : accablant, angoissant, essoufflant, étouffant, étranglant, étreignant, gênant, suffoquant, tourmentant.
Linceul : Drap pour ensevelir un mort.
Blafarde : D'un blanc terne.
Morne : triste
Rictus : Sourire forcé et grimaçant .

Je fut réveiller par de léger rayons de soleil qui avait réussi à traverser les nuages. Mes pattes était engourdit à cause de se froid qui m'avait tenue compagnie durant la nuit.
Une fois debout, je leva la tête et regarda le ciel, l'astre jaunâtre était légerment caché par les nuages. Le froid était encore là, de la 'fumée' blanche sortait de mes naseaux.
J'aimais cette petite fraîcheur matinale. Je baissa enfin la tête et marcha au pas. Je ne savais pas vraiment ou j'allais, je marchais tout droit, sans m'arrêter.
C'est normal, je ne faisait pas vraiment attention, je pensais, pensais à mon frère qui me manquais terriblement. Je rêve de le retrouver un jour, j’espérais qu'il sois toujours vivant, qu'il sois en bonne santé.
Tout ces petites pensées, me tournoyais dans la tête. Je secoua la tête, pour chasser ces pensées de ma tête. Je réalisa aussi que j'était dans une grande plaine avec plein d'herbe grasse et juteuse.
A la vue de cette plaine, mon estomac gargouilla. Je baissa l'encolure et dégusta l'herbe qui se présentais à moi. Délicieux ! Je leva la tête, et découvra non loin de là un cheval.
Je m'approcha doucement de ce cheval. Une fois devant lui, je put enfin voir à quoi il ressemblais. Il était noir, avec des reflets gris. Je le regarda un instant brouter l'herbe juteuse. Je pris une profonde inspiration et lui dit avec un petit sourire :

"Bonjour, Moi c'est Feuille d'Automne et vous ?"

Je continuais à le regarder. Je regardais sa robe noir qui m'hypnotisais...