Dans bruit...tes pas...

Messages : 22 Date d'inscription : 22/06/2012 Age : 25

Dans un galop soutenu tu avance perdue dans d'inutiles pensées, tu accèlre,ralentie en quelques secondes, tu regarde à droite à gauche,devant un vaste champ de blé. Tu connais cela signifie qui tu te rapproche du camp indien et qu'il faut rester sur ses gardes... Tu garde ce succulent galop en serrant les dents de rages un envie subitte de te battre t'empare, tu serre la machoires à te casser les dents mais arriver face à une fourche de plusieurs petits chemin de terre brune où quelques tige barre le passage penchée par le vent de cette nuit une veritable tornade ! Il t'as falu plusieurs heures de ton sommeil pour trouver un abris convennable et t'endormir sur un oeil car malgré ce vent les loups et autres bêtes rôdaient et il suffit de baisser cette précieuse garde pour te faire dévorer les flancs et l'encolure. Tu a connus cela au début de t'as vie à l'état sauvage, le même vent, la même sombre nuit petite jument naïve de liberté qui tu étais tu as dormie profondement avant de te faire reveiller par trois loups affamés s'acharnant sur ton corps, tu t'es battue jusqu'à l'aube pour les faire fuire ! Affamés mais horriblement tenaces ! Tu secoues la tête en entammant le chemin du mileu, rien tu es seule et tu sourris d'apaisement en continuant au petit trot poussant aisément les petits épis de blé avec ton poitrail te souciant juste de t'as solitude le nez au vent...

*Pas mal l'endroit* Penses-tu dans un bref coup de nez vers l'avant.

Soudain tu entendies un bruit un bruit familier, tu t'arreta ronfflant des naseaux la queue en panache t'es bref chaleurs en retard te donnent-elles des allucinations ??
Non, le bruit devient de plus en plus net, un pas de cheval juste en face de toi ! Tu regarde partout où fuire ? Mais tu te ressaisie après tout c'est peut être une jument sauvage comme toi qui se balade ?

Les champs de blé, à perte de vue. On ne voit que ça, d'ici. Tu ne devrais pas te trouve ici, Diego, mais,pourtant tu y viens souvent et tu n'es pas le seul. L'air embaume les céréales, plantées, soignées et cueillies avec soin par les indiens. C'est la base de leur alimentation, tu n'as donc pas le droit d'y toucher n'y même de venir. Mais l'odeur est tellement alléchante que tu viens très souvent, plus que tu ne devrais raisonnablement le faire. Tu sais que si tu es surpris, tu te feras réprimander par Maïté, cela t'es déjà arrivé. Mais tu ne penses pas à ça et tu profite simplement de l'instant. Le soleil qui rayonne donne une teinte agréable aux épis qui balancent doucement au gré du vent. L'odeur remonte jusqu'à tes naseaux et tu respire calmement, inspirant une grande goulée d'air chaud et parfumé. Tu sors du chemin et t'enfonces dans le champ. Les tiges t'entourer et te frôlent le bas du ventre quand tu marches, c'est agréable et étrange à la fois. Tes quatre sabots s'enfoncent l'un après l'autre dans le sol moelleux, à laissant une trace derrière toi. Ah, que tu es bien.

Pourtant, on te sort de ta rêverie. Tu entends un ronflement nerveux et des bruits de pas rapides, de trépignement. Tu t'approches instantanément et tu vois une jument aux crins d'un blond lumineux qui te regarde. Était-elle apeurée ? Tu ne le sais pas, et tu ne cherches pas vraiment à le savoir. Directement et sans réfléchir, tu plaques tes oreilles en arrière. Qe fais-elle ici ? Tu ne la connais pas, tu en es certains, elle n'est pas indienne. Est-elle seule ? Tu jettes un coup d''oeil alentour. Cela en a bien l'air, heureusement.

Tu restes fermement campé sur tes quatre membres, et te redressant tu dis d'une voix ferme:
-" Qui es-tu, et que viens-tu faire ici ? Cette terres est interdite aux chevaux de ton genre. Tu n'es pas même indienne. Comment es-tu arrivée la ?"

À en croire ta question, tu as le droit de te trouver la, toi. Pourtant c'est tout le contraire, mais ta fierté t'empêche d'admettre qu'une jument non indienne apprenne que tu es dans ton tord. Après tout, qu'importe, elle ne peut pas le savoir. Quant à son cas, tu te demandés bien comment elle a pu arriver ici. Certes, beaucoup de chevaux venaient par ici, sûrement alléchés par l'odeur du blé, comme la jument blessée que tu avais rencontrée auparavant, Émiko. Mais cette fois la ton indienne était la, et tu demandés bien comment aurais tu fais sans elle. Cette fois la jument en face de toi semblait en pleine possession de ses moyens, tu arriverais bien à te débrouiller tout seul.

Attendant la réponse, tu restes fièrement dressé devant elle, l'air autoritaire et menaçant, prêt à lancer une réplique désagréable et à la faire partir si tu le souhaitais.