DÉFI - Plaine des fleurs

1- Fabuleux
2- Arabesque
3- Alex
4- Page
5- Droite
6- Sourire
7- Extraterrestre
8- Vache
9- Cirque
10- Profil

Règlements des défis.
*Inclure le mot correspondant au « numéro » du poste. (Ex. Le premier poste doit inclure le premier mot, le deuxième poste le deuxième mot, etc...)
**Dans votre poste, écrire le mot en ROUGE
***Le sujet est libre (sauf si vous demandez à un membre du staff de le rendre privé)
****Les mots doivent être écrits tel qu'ils sont dans la liste. On ne peut pas accorder.
***** D'autres règlements peuvent s'ajouter sans préavis.

MISSION: Poulains en panique !

[Libre: Nombre minimum de joueurs: 1, maximum 3]

Deux jeunes poulains* se sont éloignés du troupeau en jouant et en gambadamnt dans la plaine fleurie aux couleurs estivales. Ils étaient si occupés qu'il ne remarquèrent pas l'eloignement progressif du troupeau. Ils s'apprêtaient à revenir, quand, panique, des grondements sourds se font entendre sur le sol, puis un nuage de fumée apparut. Des bisons, des centaines de bisons, rendus fous par l'explosion du volcans. Ils sont maintenant encerclés de ces gros ani'aux et n'osent plus bouger de peur de se faire attaquer, ce qui pourrait facilement arriver...

* Les poulains sont des PNJs, chacun pourra donc inventer .eurs réactions et les dialogues. Veillez à rester cohérents entre vous lorsque vous les jouez (:

C'était par un jour de grande chaleur. Le soleil était bas dans le ciel et lançait sur la plaine ses rayons lumineux. le ciel bleu d'azur n'était parsemé que de quelques fins nuages blanc. Je me trouvais en ce moment à l'ombre d'un grand peuplier qui me faisait profiter de son ombrage. Il n'y faisait pas aussi frais que je l'avais d'abord espérer mais assez pour ne pas fondre. Je m'éveillais d'une courte sieste où les cauchemars venaient comme d'habitude me hanter. Je faisais toujours le même. Celui qui me suivait où que j'aille et quoi que je fasse. Aussi proche que mon ombre. Je décidais alors de me lever pour retourner voir les chevaux de ma harde. Prendre des nouvelles, m'assurer de leur sécurité. Ma famille. Leur chef.

Ce mot était tout nouveau pour moi. Il me rendait fier autant qu'il me rendait anxieux. C'était une grande responsabilité qu'il me faisait porter. C'est qu'ils me faisaient confiance. Ils comptaient sur moi. Et ils comptaient pour moi. Je commençais à connaitre maintenant beaucoup de chevaux. Leur vie, leur caractère. Mais cela signifiait aussi qu'il ne fallait pas que je m'éloigne trop. Que je reste près d'eux. Finit mes petits moments de libertés. Envolés mes journées loin de tout. Je ne pouvais plus m'en aller quand bon me semblait. Maintenant quelque chose me rattache à cette terre.

Je me levais donc et après avoir étiré mes muscles, m'élançait au galop. Le paysage était tout simplement fabuleux. Toute cette étendue de fleurs était magnifique. Personne à l'horizon, seul au milieu de la nature. Les pâquerettes caressaient mes canons et la terre offrait un doux tapis de verdure pour mes sabots. Le paradis. Je continuais à galoper sans trop forcer pour ne pas me fatiguer en plus de la chaleur. Mon petit plaisir. Quand j'arrivais aux abords de ma harde, je compris que quelque chose n'allait pas. L'agitation régnait. Ce n'était pas normal dans cette harde plutôt calme.

Bon sang ou est tu ? Où ? Pandore s'il te plait... Je rassurais les juments comme je le pouvais, ne pas céder à la panique. En tant que jument dominante, je me dois de rester calme et de rassurer le troupeau. J'inspirais un bon coup. Je rassura une dernière fois les mères des poulains porter disparut. Le soleil était toujours présent pour le moment, le ciel bleu paisible. Ce qui n'est pas l'état actuel du troupeau... J'aperçus au loin une silhouette noir. Pandore ! Notre chef est de retour. Je l rejoint au grand trot et inclina respectueusement la tête. Mon regard inquiet et l'état du troupeau devaient trahirent mon inquiétude. Je n 'attendis pas longtemps pour lui dire ce qu'il se passait, un brin d'inquiétude dans la voix :

"- Pandore, nous avons un problème... Des poulains on disparut, ils se sont trop éloigné de la Harde, il faut les retrouver ! "

Je secoua ma tête pour essayer de remettre mes idées au clair. Je leva la tête dans tout les sens, non ils ne sont vraiment pas là... Je retourne auprès des mères folles d'inquiétudes. J'entendis un gros tremblement puis une sorte d’explosion, je tourna ma tête et le temps semblait s'arrêter. Les volutes de fumée au loin formait une gigantesque arabesque, les fleurs qui s'étendait à perte de vue trahissait l'inquiétude qui régnait. Je me souvient soudainement de Ravage. Humf. Je l'aime pas du tout cette jument, en fin bref. Je regarda notre chef, et retourna a coté de lui, en attendant ce que nous devrions faire. Si sa ce trouve, les poulains sont à l'endroit de l'explosion ! Je fixai Pandore tout en trépignant sur place.

La tension était à son comble dans le troupeau. Mais quelle pouvait bien en être la cause ?! Le soleil éclairait de ses minces rayons la harde et un discret vent frais soufflait et zigzaguait entre les brins d'herbes. Tout le monde s'agitait et je ne percevait que des brins de conversation ou de hennissements affolés. J'essayais de trouver quelqu'un capable de me donner une réponse. Quelqu'un qui saurait garder son calme dans ce genre de situation. Malice. Je cherche une robe chocolat, mais il y en a des dizaines à l'horizon. Et soudain, des crins crèmes qui s'approchent. C'est bien elle. Elle a un pas assuré mais elle semble pressé. Que se passe-t-il donc ? Elle incline la tête et en entame:

"- Pandore, nous avons un problème... Des poulains on disparut, ils se sont trop éloigné de la Harde, il faut les retrouver ! "

Son ton trahissait son inquiétude profonde et l'étrange lueur qui dansait dans ses pupilles n'était pas normale non plus. Il fallait faire quelque chose. Maintenant que je sais ce qui se passe, je vois qu'effectivement les mères sont beaucoup plus tourmentées que le reste. Soudains, un énorme grondement qui semble monter des entrailles de la terre arrivent à nos oreilles. Une énorme colonne de fumée s'élève au loin. Le volcan faisait encore des siennes. J'espérais au fond de moi-même que les poulains ne se trouvaient pas de ce côté là. Cela ne fit qu'augmenter l'agitation et la tension au sein de la harde. Malice partit faire un tour auprès des jument pour les rassurer. Il fallait que je réfléchisse à un plan. Malice revint à mes côtés quelques minutes après, trépignant d'impatience. Il fallait que je reste calme.

- Cherchons d'abord près du volcan... j'y vais. Je ne sais pas s'il vaut mieux que tu restes pour rassurer la Harde ou que tu viennes.

Je commençais à me frayer un chemin vers la sortie. Il fallait faire vite et être efficace. Si on attendait trop, s'approcher du volcan deviendrait impossible, et mortel pour les poulains. Je ne voulais pas de ça... Pas pour ma Harde. Je me retournais et attendais la décision de Malice, même si sa réponse me paraissait déjà évidente.