Réveillée par un stupide être prévoit-il une journée agréable ? (libre)

Ce matin ne me sentais déjà pas très bien parti. Un mioche avait osé troubler mon sommeil en me sautant sur le garrot alors que je dormais pour une fois allongée sur le sol. Le pire dans tout ça c'était qu'il avait adoptée une allure joyeuse et décontractée du genre " maman !" " ah zut, me suis trompé ". Rah, je vous jure, pourquoi les poulains étaient-ils aussi peu développer du cerveau ? Je m'étais levée, Avais choisis de montrer ma tête de jument hystérique en colère et m'était ébrouée de manière appuyer et bien " si tu oses encore me toucher de tes salles membres contaminés par ta stupidité, tu peux être sûr que ta tête va tomber dans les secondes à venir " Il avait prit ses jambes à son cou et je l'avais regardé en plissant les yeux pour réprimer un rire moqueur. Il ne fallait pas montrer à ces mioches qu'ils avaient l'air drôle sinon ils revenaient de suite pour essayer de vous faire rire avec un taux de réussite avoisinant les 0%. Ils ne comprenaient donc pas que c'était leur allure de mulet estropié qui faisait leur tronche de fière avant de se pisser dessus en pleurant qui pouvait nous faire rire ?Non, parce que justement comme je viens de l’expliquer, leur tête pas finit ne le leur permettait pas de comprendre ces choses là.

Bref, je m'étais ensuite levée car à présent la peur au ventre qu'un autre poulain vienne me prendre en traître et vienne m'agresser. Bon, et puis, c'était qu'une grasse matinée en moins sur toutes celles qui étaient prévues à l'avenir. Je partie en direction de la plaine du vent dans l'espoir de sentir le vent me fouetter le visage. Certains pouvaient penser que cette pratique était pas loin du masochisme, mais contrairement à ce que l'on pouvait penser, sentir le vent glaciale s'engouffrer dans nos crins dès le matin n'avait rien de désagréable.
au contraire, une bouffée de nostalgie et de liberté m'envahissait à chaque fois. Ce fut donc dans un trot appuyer et joyeux que je partie malgré se réveille mouvementer à mettre de mauvaise humeur.
Je sentis enfin la brise se lever et emporter par sa force quelques feuilles d'automnes. J’accélérais le pas afin de mieux sentir cette bouffée d'air agréable. Voulant mieux sentir les sensations qui m'entouraient je me risquais à fermer les yeux. Grossière erreur quand on gallope. Bientôt je sentis l'impacte d'un autre cheval.

Le paddock réservé aux chevaux des indiens était maintenant vide. J'étais seul, et terriblement ennuyé. Pendant la matinée, j'avais attendu; réveillé aux aurores, je savais que Maïté, mon indienne ne pourrait pas venir. Je n'avais pas envie de sortir de là, n'ayant rien à y faire. Alors, j'avais observé. Quelques indiens étaient venu chercher leurs compagnons très tôt, d'autre plus tard. Ceux dont les cavaliers n'étaient pas venus étaient sortis d'eux-même, la porte du paddock étant toujours ouvert. Les rares poulains avaient suivis leur mère où étaient partis gambader dans les hautes herbes en braillant comme des sauvages. Et maintenant, moi. Seul comme d'habitude, sans la moindre idée de ce que je pouvais faire.

Je ne pouvais pas aller voir Démon, mon seul véritable ami. Il était avec son cavalier, le chef du village, bien occupé. Maïté remplissait son devoir de chamane. Que faire ? Je mourais d'ennui. Je me levai doucement, péniblement. L'immobilité avait rendu mes muscles tendus et j'avais la pénible impression d'être rouillé.
Pfff, quel ennui décidément. Je sortis, doucement, pas après pas, mètre après mètre du paddock. L'encolure basse et le yeux à moitié clos, j'avançai comme un fantôme. Je voyais des chevaux passer à ma droite, puis à ma gauche, puis encore à ma gauche, puis derrière moi. Quel ennui...
J'entendis un cri reconnaissable entre tous, le pire fléau de ce monde. Le cri d'un bébé humain. Un bébé que j'avais presque écrasé. J'aurais peut-être dû le faire d'ailleurs.
Toujours les yeux à moitié clos, je baissai la tête, le regardant. Ses yeux étaient vraiment bizarre et sa bouche, toute ronde, n'en parlons pas. Ni une, ni deux, à peine avais-je la tête à son niveau qu'il tira un grand coup sur me naseau. La douleur me fit réagir instinctivement et je lui mis un petit coup de naseau. Oups, il était peu être un peu fort... Et puis tant pis, on ne va pas me reprocher le fait qu'il ne tienne pas sur ses pied et le fait qu'il ait un petit peu volé non ? Ca lui fait du bien à se gosse, faut le recadrer... Quel ennui...

Mais maintenant, j'étais furieux. Je partis au galop, mettant le plus de distance possible entre moi et le village des indiens. Je galopais, écumant de rage contenue depuis trop longtemps. C'en était trop ! Rien à faire dans ce coin-là, c'est pas possible !
Je ralentis, commençant à fatiguer. Mes flancs se soulevaient avec irrégularité et j'essayai de reprendre mon souffle, petit à petit.
Je marchai avec détermination. J'allai aller dans un endroit où personne ne m'embêterait, où je serais tranquille. Non mais ! C'en était décidément trop ! Pourquoi le monde s'acharne-t-il sur m....
Je n'eus pas le temps de 'finir de penser'. Un grand choc me parcourut; j'avais percuté quelque chose, mais quoi ?! Décidément ! Je levai la tête; Oh une jument. Encore !

- " Mais tout le monde se moque de moi là? ASSEZ la! Laissez-moi en paix ou je détruit tout ce qui bouge !
Et toi, là, BOUGE ! "

J'étais là, occupé à vociférer sur cette jument qui n'avait rien demandé et qui devait bien me prendre pour un fou. Tout ça sans que je ne m'en rende compte.

< Ahah, Diego et son caractère adorable =D >

Après ce magnifique poké, je fus bousculée sur le coté, avec pas mal de force. Cet indice me laissais croire que j'avais à faire à un étalon. La plus part des juments étaient des petits êtres faiblards refoulant leurs émotions tout en shouinant pour un rien, c'était rarissime qu'une de ces pisseuses réussissent à me bousculer de la sorte. Je relevais la tête afin de détailler mon compagnons de carambolage. Il me fixait d'un air de meurtrier. Je vous assure, on aurait dit moi lorsque qu'un étalon ose s'approcher trop près de mes fesses. C'était grave là, voilà la première fois que je voyais sa tête, et franchement, je connaissais pas grand monde à part moi, qui est une envie d'étriper quelqu'un juste parce qu'on la bousculer. Et comme si ça ne suffisait pas, il se mit à me gueuler dessus.

- " Mais tout le monde se moque de moi là? ASSEZ la! Laissez-moi en paix ou je détruit tout ce qui bouge !
Et toi, là, BOUGE ! "

NAN MAIS IL SE PREND POUR QUI CELUI LA ??? Je lui renvoyais son regard de caniche énervé. Me plantant bien devant lui pour lui montrer que je ne bougerais pas. Il pouvait crever, j'bougerais pas quand même. Je lui crachais au visage une réponse d'un ton semblable à celui qu'il avait emprunter :

- comment oses-tu me répondre de la sorte ?!!! je suis pas ton chien, mulet ! Déjà on dit BONJOUR, hein, pour commencer, ensuite tu FERMES TON CLAPET ou tu t'excuses ! Parce que c'est pas en m'ordonnant de bouger que je le ferais rien que pour tes beaux yeux ! Ensuite, je suis en rien la responsable de TES malheurs ou j'sais pas trop quoi, j'men fou c'est ta vie, mais tu vas me faire le plaisir de prendre un ton un peu plus approprier ! Et c'est pas parce que t'es un étalon que t'arriveras à me dominer avec tes allures de vache carbonisée !

Et paf, dans ta face l'étalon ! sans m'en être rendue compte, j'avais fais un pas en avant vers lui à chaque fois que j'appuyais sur le "bonjour", "fermes ton clapet" et "tes". Qu'il me réponde tiens, j'avais très envie de découvrir sa liste d'arguments -surement très courte- qu'il avait à me balancer. C'était gagné, j'étais énervé ! Ça faisait du bien de temps en temps, de balancer à la poire du premier inconnu à quel point on les haïssaient tous, ça je le comprenais, mais que l'on se serve de moi pour assouvir ses vengeances et ses caprices, jamais ! alors qu'il aille voir ailleurs, la boule de nerf prête à exploser ! J'suis pas un cobaye ou je ne sais quoi, moi !

Fronçant les sourcils, allongeant bien mon encolure, même si j'étais plus petite que lui en taille, j'avais bien l'intention de lui montrer qu'il ne ferait pas sa loi avec moi, et que je serais capable d'un rapport de force là dedans, même en étant jument contre étalon. Oui, car dans ce monde il existait des mâles qui avaient aucune connaissances concernant la charité et la galanterie et qui n'hésitait pas à envoyer ses sabots à des juments. Je ne connaissais rien de ce cheval mais peut-être faisait-il parti de l'un d'entre eux.

< Tu vends du rêve ! ♥>

Je voyais cette jument, ces crins lavés et ces yeux vairons, cet air tout d'abord surpris puis furieux qui apparu sur son 'visage' et cela m'exaspéra encore plus. Je cherchai la solitude, j'étais de la coin IDEAL, paumé et loin de toi et il fallait que je tombe sur une jument ! Mais que venait-elle faire là, celle-la ? Etait-ce un coup monté ? C'en était trop là, et celui qui avait eu l'idée de faire ça allait le regretter. En attendant, ce n'était pas le moment de penser à ça.
Car, au lieu de détaler comme elle aurait dû le faire, d'implorer mon pardon ou bien même de me supplier de ne pas lui faire de mal, elle se planta devant moi. Non mais !


" - Comment oses-tu me répondre de la sorte ?!!! je suis pas ton chien, mulet ! Déjà on dit BONJOUR, hein, pour commencer, ensuite tu FERMES TON CLAPET ou tu t'excuses ! Parce que c'est pas en m'ordonnant de bouger que je le ferais rien que pour tes beaux yeux ! Ensuite, je suis en rien la responsable de TES malheurs ou j'sais pas trop quoi, j'men fou c'est ta vie, mais tu vas me faire le plaisir de prendre un ton un peu plus approprié ! Et c'est pas parce que t'es un étalon que t'arriveras à me dominer avec tes allures de vache carbonisée ! "

Non mais je rêve là ? C'est à moi qu'elle parle sur ce ton ? Mais pour qui se prend elle ? Et croyait-elle m'impressionner à avancer vers moi comme ça ? Elle croyait me menacer ? Me faire peur ? Au mon dieu, une jument hystérique. Waouh. Elle mériterait bien d'être recadrée celle-la. Et comme il faut, avec la manière forte. Mais je ne suis pas violent bien qu'à ce moment là je le regrette profondément. Je m'avance moi aussi; rapprochant mon chanfrein petit à petit, me redressant et presque grondant comme un jaguar ou je ne sais quel animal féroce. Me yeux juste en face des siens, immobile. Si j'avais voulu une chose à ce moment là, ç'aurait été de pouvoir jeter des éclairs avec un regard.

Je me contentai d'un regard noir. J'étais plus grand qu'elle et je me servais de cet atout tant bien que mal même si elle ne se défendait pas trop mal. On croirait rêver. Me répondra, à MOI, comme ça ?! Non mais !
Je reculai d'un bond, non pas en fuyant mais plutôt en effet de surprise. Et cela me permettait de crier à ma guise sans lui mettre un gros coup de tête mais si l'envie ne m'en manquait pas.

- " C'est à moi que tu parles ?! Une vache carbonisée ? Non mais t'avais pas mieux, toi avec tes airs de caniche agressif ?! ET je te le dis moi, que tu vas bouger! Immédiatement même, et tu vas te calmer tout de suite ! Retourne téter ta mère, elle va t'apprendre les bonnes manières un peu. Maintenant, tu vas DÉGUERPIR tout de SUITE ! "

J'avais fini par crier. Non mais c'est bon là, avec ses petits airs supérieurs, elle allait sagement rentrer. On est pas dans le coin des bébés ici ! Non mais ! Je la fixai en chien de faïence, attendant qu'elle parte, ce qu'elle avait tout intérêt à faire immédiatement avant que je ne m'emporte encore plus. J'étais remonté. La paix! C'était tout ce que j'avais demandé, qu'on me fiche la paix une bonne fois pour toute ! SI elle s'avisait de crier encore une fois... Je l'étriperais doucement pour qu'elle ressente bien tout. Je lui arracherais les crins et je me baignerais dans son sang...

Bon c'était peut-être un peu excessif, j'étais assez nul en violence physique. Mais c'est quand même ce qu'elle mérite, c'est voir même pas assez ! Je me rapprochai encore une fois, plaquant mon chanfrein contre sa petite tête de jument, mes yeux en face des siens -quoi qu'un peu au dessus bien sur, n'oublions pas que je la domine ! - jetant encore une nouvelle fois des regards noirs. Elle allait partir, c'était sur... Où alors son instinct de survie n'était pas performant.

eh eh, ça promet une excellente suite ♥>



L'étalon se mit à avancer à son tour, un air surprit, puis déformé par la colère. Moi je m'en foutait qu'il soit en colère ou non, après tout c'était sa connerie, il avait pas cas me gueuler dessus sans raison, aha, fallait réfléchir à deux fois avant de balancer ses pensées sur une personne peu sociable comme moi. Je pus entendre une espèce de grondement sortant du fond de sa gorge, bah le voilà qui grognait maintenant ! oh un petit chihuahua inoffensif et insignifiant ! attention, il pourrait mordre ! il me fixait les yeux dans les yeux un regard agressif et haineux. Rien à faire, je le lui renvoyais aussitôt.
Sans prévenir, il recula. Je le fixais, le regard incrédule, haussant un sourcil : voilà qu'il avait peur maintenant ? Et bien, si tel était le cas, il ne pouvais plus faire le fière l'étalon, avoir la trouille d'une jument, ça craint ! Malgré cela, il utilisa le fait de se trouver loin pour me hurler à la figure sans me postillonner dans la figure.

- " C'est à moi que tu parles ?! Une vache carbonisée ? Non mais t'avais pas mieux, toi avec tes airs de caniche agressif ?! ET je te le dis moi, que tu vas bouger! Immédiatement même, et tu vas te calmer tout de suite ! Retourne téter ta mère, elle va t'apprendre les bonnes manières un peu. Maintenant, tu vas DÉGUERPIR tout de SUITE ! "

Il pensait sérieusement qu'en haussant le ton il gagnerait une quelconque autorité sur moi ? et bien c'était foutu, mulet ! Il voulait que je bouge ? et bien non, surtout si il me le demandait de cette manière, si encore il avait été polit, je l'aurais laissé passer sans problème, mais là, c'était foutu pour qu'il puisse me voir décaler d'un seul et unique centimètre. Il me traitait de petite pouliche ? Il pouvait parler lui ! ce n'était pas moi qui m'étais mise à lui crier dans la figure de bouger par ce que je voulais absolument pas le contourner et qui était incapable de faire autre chose que des lignes droites !


- Très bien, si tu veux vraiment passer, il va falloir que tu bouge tes fesses, en pivotant simplement à 90° puis que tu me contourne car moi je ne bougerais pas. Après tu es peut-être trop fainéant pour gaspiller autant d’énergie das ce cas j'ai beaucoup de peine pour toi.

J'attendais sa réaction confiante et patiemment, alors, qu'allait-il choisir ? me défoncer en tombant bien bas ou ranger son orgueil et écouter les conseilles d'une jument ?

- ♥ -
-Et désolée du retard è-é -


- Très bien, si tu veux vraiment passer, il va falloir que tu bouge tes fesses, en pivotant simplement à 90° puis que tu me contourne car moi je ne bougerais pas. Après tu es peut-être trop fainéant pour gaspiller autant d’énergie das ce cas j'ai beaucoup de peine pour toi.

Non mais pour qui se prenait-elle celle-là ?! Avec son petit air innocent et ses yeux vairons, elle s'imaginait quoi ? Que j'allai faire des efforts pour elle peut-être ? Pour ses beaux yeux ? Non mais, elle pouvait toujours courir. Inutile de la fréquenter plus de cinq minutes pour qu'elle me tape sur le système ! Qu'est ce que cela devait être de vivre tous les jours avec elle ?! L'enfer, pas de doute. Elle devrait vivre un peu au village indien, qu'on lui apprenne les bonnes manières, pour qu'elle apprenne à se TAIRE. Non mais !

Je haussai les sourcils, hautain. Elle ne méritait pas mon attention. Certainement pas non.

- " Effectivement, utiliser de l'énergie pour toi n'en vaux pas la peine. '

Je me mis à trotter, levant fort les antérieurs, l'encolure relevée, un air de dédain sur le visage et les sourcils retroussés en une expression moqueuse. Tout fier. Je la contournai. Lentement. Très lentement. Faisant de nombreuses foulées petites et rebondies. Je passai le long de sa tête, puis de ses flancs, puis j'arrivai à sa croupe. Je me retournai, lui lançant un regard signifiant " Tu n'en vaux pas la peine" et recommençai à partir. A ce moment là, une meilleure idée m'effleura. Je lançai un coup de" postérieur derrière moi. Il atteignit son but - la croupe de la jument- pas très fort, non. Assez cependant pour faire passer un message...

Et je partis, galopant, la laissant, plus ou moins, derrière moi. Cette jument, vraiment...

<- cp'as grave moi aussi je suis en retard é_è>
< je sais pas trop comment tourner le rp en amitier xD>


L'étalon alezan parut comprendre ma phrase, oui parce que certain équidés ne connaissait pas notre langue, ils étaient trop sourds pour ne comprendre ne serait-ce qu'un seul minuscule petit mots. Il continuait de me lancer des éclair avec ses yeux. Qu'il continue, si ça pouvait lui faire plaisir, en tout cas, c'est pas demain la veille ou on verra mourir quelqu'un rien qu'avec un petit regard de rien du tout. Je plissais les yeux, d'un air de defis. Alors môssieur sera-t-il capable d'écouter les conseils d'une jument dit " être inférieur'" - hrumhrum excusez moi ma gorge me fait souffrir - ?


- " Effectivement, utiliser de l'énergie pour toi n'en vaux pas la peine. '

Peut-être était-il un peu moins bête qu'il en avait l'air finalement. Il me contourna toujours en me fixant avec sa tête de cocker pas finis. Et bien mon gros, tu remontes dans mon estime ! Tu as sue écouter la voix de la logique et écouter les bon vieux conseils d'une jument hystérique ! D'un trot régulier, levant les postérieurs bien haut il continua sa route. Ben tiens, môssieur faisait sa coure ou quoi ? Fallait croire, il n'y avait que les étalons fière voulait draguer les juments qui trottait de cette manière.
Soudain je sentis un poids venir heurter ma croupe et la force de gravité me força à basculer en avant, me faisant presque perdre l'équilibre, l'autre nunuche gambadait tout joyeux. Si il croyait que j'allais le laissait continuer tranquillement sa route.

Je partie directement à, sa suite, si il croyait s'en tirer comme ça, il se mettait les sabot dans l'oeil ! Je n'eu pas trop de mal à l'atteindre alors qu'il galopait genre " tout content de ma bétise". Et mordais sa croupe. Je sentis sa peau claquer lorsque mes dents la relâcha. Autant dire que ça devait faire mal, du moins, je l'espérais. Le bougre allait surement s'arrêter et se prendre pour un dure en osant confronter un combat avec une jument .. pitoyable.

< Compte sur le caractère de Diego pour ça >


Je galopais, il faut le dire, assez fier de moi. Même si le coup avait été puissant, il n'avait pas dû lui faire bien mal, aussi n'avais-je pas sur la conscience le regret de l'avoir frappée. Et puis c'était un jeu. Peut-être suis-je encore un poulain ? J'en étais à cette réflexion lorsque je remarquais enfin qu'elle me suivait, cette petite jument. Tant mieux, nous -en tout cas je- allions bien nous amuser. C'est qu'elle me faisait rire, décidément cette petite jument aux yeux vairons. Un curieux détail, d'ailleurs, quand on y pense. Mais là n'est pas la question.

Je galopais, ivre de joie, riant et criant à moitié, comme un poulain dont on ne comprend pas les sautes d'humeur. Mais le mieux, c'était que je m'en fichais. Après tout, pourquoi se fier aux jugements ? Sont-ils fiables ? Vous rendent-ils plus heureux ? Je n'en sais rien. Alors je galope, je ris, hennis comme bon me semble et cela me plaît.

Mais une douleur me ramène à la réalité. Sur ma croupe, une morsure. La jument bien sur. Je pourrai m'énerver. Mais non. Je continue de galoper, mes sabots frappant le sol avec force, levant des trainées de poussière et faisant voler mes crins. Je ris, je ris, je ris. Mon rire cristallin semble s'élever dans les airs, et je suis heureux, oui heureux. la jument doit bien me prendre pour un fou, mais elle me suit. Après tout, peut-être est-elle adorable ?

Je ralentis progressivement, je réduis mes foulées. Je trotte un peu et je m'arrête. Je compte sur la jument pour faire la même chose et je crois bien que c'est ce qu'elle fait. Je souris. Je lui souri. Elle doit penser que je suis fou, car son air m'a l'air bien étrange. Mais qu'importe ?


" Je suis Diego, je ne te l'avais même pas dit. Suis-je fou ?"

Plutôt direct comme approche. Mais au moins, je verrai si elle préférait partir loin de moi ou si elle resterait. Si elle continuerait à discuter ou pas. Qui sait...