Alone. Completely Alone

Satink avait réussie. A quoi ? A monter en haut d'une de ses immenses colonnes de pierres orangés. Elle avait longée le canyon de long en large pour retrouver un passage qu'elle connaissait, mais que sa mémoire avait perdue. Maintenant allongée au bord de la plateforme, Rosenrot avait la tête qui tournait. Le soleil d'hiver n'était pourtant pas si fort ! Depuis maintenant ce matin, elle n'avait cessée de regarder le paysage et de s'interroger. Au début, elle avait eu le vertige, mais, petit à petit, il avait disparu, la laissant seule, lui aussi. Alors, elle avait eue une idée. Une idée folle, certes, mais une idée reste une idée, et, souvent, on suis toujours ses idées. Ainsi, Rosenrot, allongée au bord du vide, regardait le sol, à des centaines de mètres plus bas. On a souvent dit que les animaux n'avaient pas conscience de la mort. C'était faux sur toute la ligne. La jument savait très bien que si elle sautait, tout ses problèmes s'envoleraient. Plus de tristesse, plus de sentiment d'être au bord, comme c'était littéralement le cas à l'instant ; Plus l'impression d'avoir la terre à supporter, tel Atlas dans les anciennes mythologies. Alors, elle hésitait. Réellement. Allait-elle sauter ? Satinka n'avait jamais été une jument qui fuyait l'adversaire, ne sautait l'obstacle ou renâclait devant une charge. Elle était forte. Autrefois. Maintenant, elle n'avait plus qu'une seule volonté. Sauter. Et mourir au plus vite.
C'est la raison qui la poussa à ne plus regarder en bas. C'était une solution, certes, mais une solution de lâche. Et Rosenrot tenait à sa fierté. Encore plus si elle la sentait bafouée. Non, elle était bien trop fière pour sauter. Elle voulait mourir au combat. Quoique.