Un espion...non juste un curieux. [pv Satinka/Rosenrot]

Satinka le regarda faire quelques pas, puis se précipita pour le retenir quand il failli tomber. Son épaule la lançait et la douleur était forte, mais la jument sera les dents. Elle aurait tout le temps de se plaindre quand ils seraient rentrés. Rosenrot arriva à le soutenir, et commença à marcher en direction du fort. Oh, le poids de l'autre équidé ne la faisait pas faiblir, elle avait déjà portée des chevaux plus lourds, quand la terre s'était mise à trembler. La marche était longue, mais Satinka n'était pas décidée à abandonner, ni à faiblir. Pas à pas, petit à petit, elle arriva - ils arrivèrent - à avancer. Quand les deux atteignirent le fort, elle avait certes trébuchée, mais ils y étaient arrivés ! Ludwig accouru vers eux, rejoint quelques minutes plus tard par la bande habituelle. Quand la jument s'éloigna de l'autre animal, il vint vers elle et s'occupa d'elle. Satinka ferma les yeux et soupira de fatigue. Ah, non mais vraiment, si tous les autres étaient comme elle, tout serait plus facile ! ... Ou pas. Non, pas du tout en fait. Cette pensée la fit sourire, puis elle ne pensa plus qu'à son box bien chaud.

Quand elle se réveilla, le lendemain matin, dans son box, la jeune jument mit quelques secondes à se souvenir de ce qui s'était passé. Elle resta allongée, puis, quand tout fut clair, elle se leva et alla vers la porte du box. Elle hennit pour appeler Ludwig, mais le vit de loin, à l'entrainement. Un vent frais mais pas désagréable soufflait désormais dans le fort et, tandis que Satinka retournait se coucher, appuyée contre le fond de son box, et qu'un des rayons du soleil hivernal venait toucher sa belle robe aux reflets rouge, elle se sentit emplie d'une paix intérieure si profonde qu'elle en oublia sa douleur à l'épaule. Dans quelques minutes, Ludwig viendrait ouvrir la porte de son box, bien qu'elle puisse le faire d'elle même - elle détestait lui causer des problèmes -, elle partirait à la cherche de l'étalon noir. Une pensée glauque lui effleura l'esprit : pour le retrouver, il faudra suivre l'odeur du sang.

Chef du troupeau ~ Messages : 377 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 26

Il y a quelque chose dans ma tête, qui cogne. Très fort. Trop fort. J'ouvre les yeux. Il fait encore sombre. Où suis-je ? Et je me souviens. Elle m'avait aidé et amené jusqu'à eux alors que j'étais blessé. Ils m'avaient soigné. Il ne me restait que quelques vagues souvenirs de la veille. Ce que je savais, c'est qu' elle m'avait sauvé. Je lui devait décidément beaucoup. Je constate alors que je me trouve dans un box, et je n'aime pas du tout ça. J'ai toujours dormi dehors: le ciel étoilé au-dessus de ma tête. Mais là, j'ai l'impression d'être enfermé. Qu'on me prive de tous déplacements. J'ai un besoin d'espace vital, et on ne pourra jamais m'en priver.Je m'élève sur mes pattes, malgré la douleur encore présente. Il le faut, il faut que je bouge.

Je m'approche de cette petite porte: entrave à ma liberté. Je donne un petit coup de sabot, mais rien ne bouge. Je réessaye mais toujours rien. C'est bien fermé. Il y a un petit loquet tout rouillé. Pas très dur à briser. Sans doute pensaient-ils être réveillé avant moi, comptant sur mes blessures et ma fatigue. Je sors un peu ma tête, mais tout est désert dehors, pas âme qui vive. En même temps, le soleil n'est pas encore levé. C'est bien ma chance. Je m'enfonce alors le plus possible dans le box et tape de toute mes forces dans la porte. Ça fait mal, mais la porte reste encore fermée. Elle était tout de même assez solide. Je recommence alors l'opération, affaiblissant à nouveau le loquet.

Cela fait du bruit, trop de bruit. Il faut que je me dépêcher, sinon quelqu'un ne tardera pas à arriver. Après deux nouveaux essais, le loquet finit par céder et la porte tombe de ses gongs. Libre. Mais que faire maintenant ? Ici, tout me paraît étranger. Le peu que je connaisse est cette jument. Mais elle n'est pas là. Elle, est chez elle. Mais ici, ce n'est pas chez moi. Dehors, c'est chez moi. Et je vais le rejoindre. Mais où pourrais-je sortir ? Je suis perdu. Je me met alors à avancer. L'obscurité est complète, mais j'arrive à distinguer les formes des choses. Je me perd encore plus... J'ai l'impression d'être passé devant des centaines de box. La sortie est tellement loin ! Le soleil ne va plus tarder à se lever. Que va-t-il m'arriver ?

Enfin, il était là ! Le soleil, la lumière ! Satinka ne parlait pas seulement de l'astre stellaire, mais aussi de Ludwig, qui venait d'arriver pour lui ouvrir son box. Mais à peine la porte fut-elle ouverte que la jument sortie en trombe, s'appuyant le moins possible sur sa jambe blessée. Bon, maintenant, il fallait retrouver l'étalon noir. Ce n'était pas très difficile : quelques minutes plus tard, Rosenrot l'avait retrouvée, près de l'écurie, l'air un peu perdu. Elle se planta devant lui.

- Tout va bien ?

Dit-elle en le regardant dans les yeux, comme si elle sondait son esprit à la recherche de la moindre information. Hier, l'étalon s'était comporté d'une manière très étrange, assez déséquilibrée... Et la jument voulait savoir ce qui lui était arrivé. Commençant à marcher en direction des prés -et des territoires sauvages-, elle se demanda ce qui se passerait, quand l'étalon serait partit. Sa vie reprendrait un cours normal, elle irait en patrouille et combattre les indiens, mais que si ceux-là lançaient l'offensive. Elle soupira à nouveau, et regarda le ciel : il était clair, lumineux, vaste... Son regard se perdait dans les nuages, son esprit aussi d'ailleurs... Finalement, ils arrivèrent aux prés. Là, Satinka s'arrêta.

- Alors, as-tu trouvé les réponses que tu cherchais, cette fois ?

Elle espérait vraiment que ce fut le cas, car elle aurait bien aimée aidée d'avantage l'équidé de jais devant elle.

Chef du troupeau ~ Messages : 377 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 26

- Tout va bien ?

Ses yeux me fouillaient les entrailles. Elle me dévisageait intensément. C'est une sensation vraiment bizarre. Elle commençait à se diriger en direction des des prés où se trouvent d'autres chevaux. Toute cette verdure, cette nature me fait penser à mes grandes galopades d'avant. Solitaire. Il faut que je me commence sur le présent. Ne pas me perdre dans ses souvenirs. Au péril de me noyer. Je ne pense pas que cela servirait à quelque chose que je prenne la peine de répondre. Je la regardais droit dans les yeux et lui répondis d'un evoix qui me parut lointaine, sans le vouloir :

On peut dire ça comme ça...

Nous montons une petite dune d'herbes puis l'horizon nous apparu. Lointain, sauvage. Liberté. La végétation abondante remplissait totalement mon champ de vision. Des nuages clairs mais présents masquait le soleil qui éclairait les prés d'une douce lumière. L'air était doux mais frais. Quelques crins s'élevaient doucement.

- Alors, as-tu trouvé les réponses que tu cherchais, cette fois ?

Ah ces fameuses réponse ! Si proches mais tellement difficiles à attraper. Une chasse fort intéressante. J'en avais déjà appris et compris une partie mais quelque chose restait dans l'ombre. Ce sera pour une autre fois. Il était temps pour moi de m'en aller. Il serait sinon dur de passer encore inaperçu. La précédente attaque des indiens m'avait aidé, mais maintenant il ne fallait plus que je compte sur une quelconque aide.

Je ne pense pas pouvoir en apprendre plus. Pour le moment. Il faut que je rejoigne ma terre.
Essaye de ne pas mourir.

Je tournais les talons et me dirigeais vers la nature, le troupeau des chevaux sauvages.

Sans me retourner je laissais ces quelques mots filer le long de ma langue et briser le rempart de mes lèvres.

Au revoir.

Deux mots. Et le voila partit. Loin. Pourquoi est-ce que ça fait aussi mal ? Satinka a connu bon nombre d'équidés, et ils ne sont plus tous là. Elle avait versée des larmes pour eux, et puis plus rien du tout. Serait-ce pareil, encore une fois ? En tout cas, l'étalon était partit. La jument était persuadée que l'étalon noir allait encore rentrer dans un arbre. Mais elle s'abstint de le suivre. Son épaule la lançait. Faisait demi-tour, elle commença à remonter la colline. Qu'allait-elle faire, maintenant ? Surement reprendre ses occupations d'avant... Partir en mission, s’entraîner... Après que sa blessure soit guérie. Et pendant qu'elle remontait le chemin de sable, l'esprit perdu dans toutes ses pensées, sa robe s'embrassa sous la lumière du soleil, telle une rose rouge, un soleil terrestre, la rendant si proche et si lointaine. Lointaine ? Oh, elle l'était. Soupirant et mêlant son souffle au vent, Rosenrot se surprit à espérer entendre des bruits de sabots, ou l'appel si particulier de Ludwig, le seul être qui, selon elle et selon lui, arrivait à la comprendre vraiment. Comme quoi, race ou troupeau, rien ne pouvait vraiment empêcher deux êtres vivants, pourtant si différents et si éloignés, de se comprendre et de s’apprécier. Oh, mais ? Ludwig l'appelait. Un léger sourire se dessina sur son visage.

- Il reste quelque chose à faire de ma journée...

Murmura-t-elle en regrettant de ne pouvoir partir au galop.

Chef du troupeau ~ Messages : 377 Date d'inscription : 17/03/2012 Age : 26

Finit

il était super ! Sérieux, c'était un bon rp ;] Je m'occupe de l'archiver si tu veux, pour essayer x)

» Mmh, mais qui es-tu? [Pv Satinka]
» Divano [D.C de Satinka]
» Juste 8 jours ! <3
» Juste pour deux mois... D=